Le samedi 19 septembre 1846, sur une montagne proche du village de La Salette-Fallavaux, deux jeunes bergers, Mélanie Calvat, âgée de quinze ans, et Maximin Giraud, âgé de onze ans, voient apparaître dans une lumière resplendissante une « belle dame » en pleurs qui s'adresse à eux.

Le soir, ils en parlent à leurs maîtres. La veuve Pra, maîtresse de Mélanie, se dit d'avis qu'ils ont vu la Sainte Vierge et engage les enfants à tout raconter au curé de La Salette. Ils le feront le lendemain.

L'évêque de Grenoble, Mgr Bruillard, une fois informé des événements, fait ouvrir une enquête canonique. Après conclusion de l'enquête, il publie en septembre 1851 un texte destiné à être lu dans toutes les paroisses du diocèse où il proclame l'authenticité de l'apparition.

La première pierre d'une grande église est solennellement posée sur la montagne de La Salette, le 25 mai 1852, devant une grande assemblée de fidèles. Cette église sera plus tard promue au rang de basilique. Lors de la construction de l'église, une congrégation (les missionnaires de Notre-Dame de la Salette) est instituée afin de desservir le futur sanctuaire.

Depuis sa construction, le sanctuaire n'a cessé d'être agrandi. On dénombre environ 300 000 pèlerins par an dans le sanctuaire, venant de toute la France et de l'étranger.